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LIMOGES

Limoges avec ses émaux, ses porcelaines, sa vitalité, Limoges, blotti au cœur du Limousin, Limoges ville de traditions, Limoges ville de garnisons.

Caserne Beaupuy, caserne Jourdan, caserne des Benédictins, caserne de la Visitation, caserne du 20e régiment de dragons, caserne du 21e chasseur; Casernes de granit à l'architecture massive, engoncées dans d'austères murs d'enceinte, entourées de grilles aux dards pointées vers le ciel et aménagées de guérites multicolores, décor banal et familier du Limoges des années 1900.

la population est attachée à ses régiments, ses escadrons, ses équipages, à tous ces peti's gars riants et chahuteurs qui déambulent le long des boulevards, se désaltèrent aux terrasses des nombreux cafés et débits de boissons de la cité, monopolisant les bancs des jardins publics pour regarder passer, avec des yeux rieurs, les lavandières et les demoiselles en mousseline .

ces jeunes hommes, sont en général petits et râblés avec le visage bronzé par les travaux des champs car ils sont en majorité de souche paysanne. Ils affluent des cinq départements qui constituent la région militaire du 12ème corps d'armée, Haute-Vienne, Creuse, Charente, Corrèze et Dordogne.

Ils se forment à la vie en communauté, au salut réglementaire petit doigt sur la couture du pantalon, au maniement du balai, de la brosse à reluire et du Lebel modèle 1886.

Ies recrus pratiquent, la tactique sublimée de la charge à la baïonnette en rangs serrés, les rudiments de la boxe française en vogue au siècle dernier et les exercices de gymnastique sur poutre. Ils sont encadrés par des sous-officiers de carrière, solides et paternels, arborant la moustache frémissante et l'œil pointilleux des hommes qui aiment et respectent la patrie, l'ordre, la discipline, la Marseillaise et le drapeau .

Limoges en 1914

Pour les grandes manœuvres et les exercices à tir réel la troupe effectue une marche d'entraînement d'une centaine de kilomètres au camp de la Courtine (Creuse) que l'on peut également rejoindre par la ligne de chemin de fer felletin-ussuel (construite en 1905)

Le 63e régiment d'infanterie prend sa place dans la structure (1914) de la 4ème armée (général Langle de Cary), 12e corps d'armée (général Roques), 23e division (général Masnou) et de la 45ème brigade (général Petit ?) la 45ème brigade est formée du 63e (lieutenant-colonel Paulmier) et du 78e (colonel Arlabosse) régiments d'infanterie de ligne, (deux bataillons du 78e d'infanterie à Limoges, caserne de la Visitation, le troisième se trouvant au siège du 78e à Guéret à la caserne des Augustines ).

Ces deux régiments du Limousin se sont souvent épaulés mutuellement dans les durs combats qu'ils eurent à livrer pendant les deux premières années de la guerre et plus particulièrement pendant la bataille des frontières.

Les soldats qui composent ces deux régiments sont souvent du même département voire du même bourg .

Ce sont tous des " Pays " parlant le patois (occitan) entre eux, se partageant le pain aux châtaignes et la confiture aux groseilles des colis de l'arrière et puis aussi malheureusement par la suite, les listes nominatives des futurs monuments aux morts de leurs villages

En 1911

En 1913

En 1914 Vienne

En 1916

Vue générale de la caserne Beaupuy

( Prise de vue arrière). 1900. Limoges

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Vue générale Vienne

Infirmerie de la caserne Beaupuy

Corps de bâtiment

La caserne Beaupuy en 1905

En 1907

Limoges - Vue générale vers la place Haute-Vienne

Limoges - Pont St-Martial, National Viaduc

Camp de la Courtine

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